Entre l'envie et le regret

Marcus Volk

« Entre l'envie et le regret, il y a un point qui s'appelle le présent. Il faudrait s'entraîner à y tenir en équilibre.»

Je fais miens ces mots du chroniqueur, Sylvain Tesson :

«L'ennui ne me fait aucune peur. Il y a morsure plus douloureuse : le chagrin de ne pas partager avec un être la beauté des moments vécus. La solitude : ce que les autres perdent à n'être pas auprès de celui qui l'éprouve ».

« Réduit à moi seul, je me nourris, il est vrai, de ma propre substance, mais elle ne s'épuise pas… » écrit Rousseau dans les Rêveries. 

Je cherche toujours cette relation que l'on pourrait résumer par : amis, amants, amoureux… En attendant, je lis et ne lis plus, des mots tout ça, suivi de peu d'effet, à tour de rôle et sans préavis.


21h, près du Canal Saint-Martin, j'ai les codes, petite cour terrasse intérieure, plus personne…

Elle me rejoint, m'attire à elle, j'en profite du tranchant de la main pour tâter son entrecuisse… déjà bien humide. De l'autre, glissée dans son corsage à travers son soutien gorge je pince son téton ce qui me vaut une belle morsure ! 

Cette petite table rouge fera l'affaire pour saillir la petite salope en devenir. Affamée ? Certes. Et j'ai les crocs, à force d'écouter ses vocaux enflammés

Aucun besoin de préliminaires ni le lieu ni le moment, ma queue entre ses cuisses mes 2 pouces dans sa sacristie je la pourfends comme le hussard que je suis. Aucune tendresse pour ses petites fesses…. Et mes grognements achèvent ma petite prêtresse. 

« Tu pars  ? » oui. « T'es chiant, tu veux jamais rester ». J'ai un chat à nourrir. « Il peut attendre non ? » 


3h et des poussières j'écoute un reste de Jazz, la meilleure heure pour rouler…

Signaler ce texte