Entracte dans la fierté

terosse

Soyez sensible à ceux qui savourent ces voix,

Ces pleurs ou ces pensées embrasées par le froid.

Retenez, et sachez, dans l'humilité pure,

Reconnaître à l'amour ce qui le rend obscur.


Je ne sais si ce sang versé par mes yeux noirs,

Si ce qui me survit d'illusion ou de gloire

Trahira la candeur qui déchire mon âme

Assoiffée de mirage... imperturbable came!


Mais voyons, écoutez! Leur chant est étouffant

Et il pleut sur mes joues une émotion d'enfant!

L'opéra dans ma tête a des portées amères...


Je n'ai plus guère autant d'amis que l'Amour a,

Et tant pis si pour lui ma lumière mourra:

Je garde au front ma foi et dans mon cœur l'enfer.

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